lundi 26 octobre 2009

Intervention de Malika Gauthié sur l'identité nationale lors des Rencontres de Mulhouse en septembre 2009


Chers amis, vous le savez,

L’Identité Nationale entre dans toutes les campagnes électorales fédérant les uns, divisant les autres, excluant certains.

LA GAUCHE MODERNE lance un grand débat national sur une question fondamentale qui doit dépasser les polémiques électorales.

Depuis des décennies, les grands courants migratoires qui se sont succédés ont contribué à la richesse et à la diversité de la population française.

Et pourtant, cette question de l’identité nationale intimement liée à l’unité nationale ne faut-il pas la relier aux questions sociales et aux réelles volontés politiques ?

Etre français c’est appartenir à une nation non à une race. Dans les quartiers, les banlieues, beaucoup de jeunes français aux couleurs du monde n’ont pourtant pas le sentiment d’appartenir à la nation d’aujourd’hui. Ils se sentent exclus. Il y a en effet dans nos quartiers de véritables situations de souffrance existentielles. Les jeunes ne sont-ils pas les premiers à souffrir de la précarité de l’emploi, n’ouvrant que peu d’espoir en l’avenir ? La réponse à leur mal être est souvent l’agressivité et la violence. Rappelez vous les violentes émeutes des quartiers ! Le risque de récupération de leur mal être peut à terme être extrêmement dangereux pour les valeurs Républicaines

Et, Derrière cette question fondamentale de l’identité nationale, n’est ce pas également la question de quelle nation voulons nous laisser aux générations du futur ?

Aucun mouvement politique n’a encore jamais pu éclaircir ce thème de la nation et de l’identité nationale.

LA GAUCHE MODERNE lance ce défi parce que le temps est venu de clarifier enfin ces questions.

Le Conseil politique de LA GAUCHE MODERNE sous l’impulsion de son chef de fil Jean Marie BOCKEL lance donc un grand débat national : EGALITE et CONSTRUCTION DE L’IDENTITE NATIONALE

Qui doit nous permettre d’affirmer clairement notre position sur ce thème de l’identité nationale

Deux axes de réflexions sous forme de groupes de travail ont été retenus :

1/ Immigration, discrimination et intégration
Animateur : Claude DERRE

2/ Diversité, mixité sociale, reconnaissance de l’interculturalité et respect des diversités culturelles.
Animateur : Djamel KERKICHE


J’invite les fédérations DE LA GAUCHE MODERNE à mobiliser toutes les personnes intéressées par ce grand débat national et à former des groupes de travail pour qu’ensemble nous donnions à notre objectif toute la réussite attendue.

Tribune de La Gauche Moderne 21 dans le Bien Public du 25 octobre 2009

lundi 21 septembre 2009

Article paru dans le journal L'Alsace - Gauche Moderne / Bockel : « Nous sommes un permis de voter »


Lors de leurs 2 es Rencontres nationales à Mulhouse, quelque 300 dirigeants et militants de Gauche Moderne ont réaffirmé leur soutien à la majorité, tout en revendiquant leur ancrage à gauche.

L’été n’a pas été facile pour l’aile gauche de la majorité présidentielle qui revendique quelque 1 500 adhérents. L’arrivée de Philippe de Villiers au sein du comité de liaison, affirmant que son Mouvement pour la France n’était pas engagé par son soutien, a suscité quelques remous au sein de Gauche Moderne, le parti créé il y a un an par Jean-Marie Bockel. Lui-même, après s’être élevé contre ce ralliement, a fortement tempéré son propos. Le maire de Mulhouse s’en est expliqué, hier, en intervenant à la suite des responsables des fédérations régionales à La Fonderie.


Un pas vers nous


« Début septembre, la donne avait changé. Le président de la République a rappelé, lors de notre réunion de rentrée, les désaccords avec Philippe de Villiers, en soulignant que les mouvements qui rejoignaient la majorité adhéraient à la politique de réformes et faisaient un pas vers nous », s’est justifié Jean-Marie Bockel, en indiquant que dès lors, l’affaire était close. D’autant que Nicolas Sarkozy lui aurait répété : « Nous vous reconnaissons pour ce que vous êtes. Gardez votre sensibilité… » Et comme chacun sait qu’il n’est « pas sectaire… »


Dans cette optique, vingt-cinq commissions ont été mises en place par la Nordiste Brigitte Mauroy. Elles travaillent sur la justice, la santé, l’éducation, la politique de la ville sous la houlette des Mulhousiens Antoine Leonetti, animateur régional, et Laurent Kammerer, la « flexi-sécurité » comme arme contre le chômage, sans oublier l’identité nationale. « Plutôt que de la lier à l’unité nationale, il faut la relier aux questions sociales », a plaidé Malika Gauthié, ex-candidate aux européennes, en place non éligible contrairement à Michèle Striffler et à Marielle Gallo, présentes toutes deux à la tribune.


Car Jean-Marie Bockel et ses amis, aspirent toujours à « plus de visibilité » dans le paysage français pour « avoir plus d’influence » . Au sein de la majorité, mais également dans l’électorat de gauche. « Nous sommes un permis de voter pour ceux qui, tout en étant de sensibilité de gauche, ne se reconnaissent pas dans l’extrême-gauche, ni dans l’opposition systématique », affirme-t-il, en se refusant à polémiquer avec les responsables de la « gauche traditionnelle », y compris avec Benoît Hamon qui n’avait pas été tendre avec lui, lors de sa venue à Mulhouse. Sa réplique : « Il a moqué ma position au gouvernement. C’est dire le peu d’arguments qu’il a à mettre en avant. Si encore le PS apportait la démonstration d’une pensée politique claire et d’une nouvelle dynamique, mais ce n’est pas le cas… »


En revanche, ses relations avec la majorité alsacienne se sont nettement améliorées, élections régionales obligent. La députée UMP Arlette Grosskost et le maire de Colmar, Gilbert Meyer, étaient assis au premier rang, et Philippe Richert, tête de liste UMP, salué par le président de Gauche Moderne comme « le responsable politique qui a l’Alsace chevillé au cœur et au corps », est venu déjeuner avec les militants. Mais les négociations se feront au niveau national.



Y.B.


Article paru dans le Journal l'Alsace le 20 septembre 2009

Mulhouse : université d'été de la Gauche Moderne


300 personnes étaient réunies samedi l'occasion de ce rendez-vous

300 personnes étaient réunies aujourd'hui à Mulhouse à l'occasion de l'université d'été du parti de Jean-Marie Bockel, la Gauche Moderne. Un parti qui a déjà des élus mais qui souffre de manque de visibilité sur l'échiquier politique.

Le secrétaire d'Etat à la Justice Jean-Marie Bockel a estimé samedi que la Gauche moderne (GM) qu'il préside est "une sorte de permis de voter" pour les nombreux déçus de la gauche.

Deux ans après la création de ce petit parti allié à l'UMP, l'ancien élu socialiste a estimé que les dirigeants du PS "laissent un champ de ruines qui conduit beaucoup de sympathisants à se détourner durablement du parti socialiste. "Or, a-t-il argumenté, tous ne sont pas attirés par la gauche de la gauche ou les Verts, assez dogmatiques". "Nous constituons en fait une sorte de permis de voter, un sas vers la majorité pour des gens de gauche qui ne sont pas forcément d'accord avec tout mais qui sentiront qu'en se rapprochant de nous, elles ne sont pas les seuls de gauche à le faire", a-t-il déclaré.

"Les réformes de Sarkozy ne sont pas conservatrices et souvent elles poursuivent des idées d'une gauche européenne", a-t-il ajouté. M. Bockel s'est exprimé samedi après-midi devant 300 personnes à l'occasion des 2e Journées nationales du parti organisées à Mulhouse. "Nous sommes deux fois plus nombreux qu'il y a un an", s'est réjoui le président de Gauche moderne. A propos des régionales, il a indiqué à l'AFP que des membres de GM seraient présents sur les listes régionales d'union dès le premier tour. "Nous avons une surface nationale suffisante pour avoir des candidats partout, même s'ils ne seront pas éligibles partout".

AFP

Source : France 3 Alsace

Retrouvez le reportage de France 3 Alsace en cliquant ici

jeudi 20 août 2009

Jean-Marie Bockel : « Ca risque de tanguer au sein de la majorité ! »

En exclusivité pour La-Croix.com, Jean-Marie Bockel, secrétaire d'Etat auprès de la ministre de la justice et président de Gauche moderne donne son point de vue sur le rapprochement de L'UMP avec les présidents du Mouvement pour la France et de Chasse, Pêche, nature et Traditions.


Jean-Marie Bockel, secrétaire d’État auprès de la ministre de la justice, et président de Gauche Moderne

La Croix : Comment réagissez-vous au rapprochement entre l’UMP d’un côté et les présidents du Mouvement pour la France, Philippe de Villiers, et de Chasse, Pêche, nature et Traditions (CPNT), Frédéric Nihous, de l’autre ?

Jean-Marie Bockel : On ne peut pas dire que cela est anodin, ni facile pour moi. Ce sont quand même des personnes qui ont défendu des positions, je pense surtout à Philippe de Villiers, très éloignées de celles que j’ai moi-même prônées ou défendues.

Pour autant, je n’ai jamais assimilé Philippe de Villiers au Front National, ni diabolisé sa personne. Mais sur les questions de société, ou les questions européennes, il a défendu des positions très éloignées des miennes. Une autre chose me gêne : Philippe de Villiers s’est récemment exprimé pour dire qu’il souhaitait rejoindre la majorité, pour être plus fort contre la gauche. Il me semble que c’est une démarche négative ; il a comme point de départ le rejet de la gauche.

De mon côté, c’est l’inverse, je ne me positionne pas contre mes anciens amis socialistes mais pour un projet porté par Nicolas Sarkozy. Il s’agit d’une démarche positive. Une fois qu’on a dit ça, il ne faut pas tomber d’emblée dans le sectarisme qui caractérise les socialistes, dont je me suis éloigné. Je considère qu’il faudra juger sur pièce.

Le MPF de Philippe de Villiers, et le CPNT de Frédéric Nihous, situés à la droite de la droite, sur l’échiquier politique, vont cohabiter au sein de la majorité avec deux mouvements de gauche, le vôtre, Gauche moderne, et celui d’Éric Besson, les Progressistes : quelle peut être la cohérence de la majorité présidentielle ? Et comment allez-vous cohabiter en son sein ?

Ca risque d’être viril, de tanguer ! Nous aurons forcément de franches discussions. Il faudra voir les points de convergence qui se dessinent autour du projet, notamment en vue des prochaines élections régionales. Je ne peux pas imaginer que Philippe de Villiers rejoigne la majorité sur la base de ses anciennes positions.

Cela dit, il ne faut pas rejeter l’autre d’emblée. À tout pécheur, Miséricorde ! Tout le monde peut évoluer, sans forcément se renier. Mais il est vrai qu’on ne peut pas considérer que les uns doivent évoluer, et les autres, pas. À lui d’apporter la démonstration qu’il est capable de changer. Il ne doit pas se cantonner à un rejet de la gauche mais adhérer à un projet. C’est la même chose pour Frédéric Nihous.

Est-ce une bonne stratégie pour l’UMP de ratisser aussi large sur l’échiquier politique ?

C’est le choix du président de la République : rassembler le plus largement possible. Une telle stratégie peut être intéressante pour le premier tour d’une élection à deux tours. Aux Européennes, elle s’est avérée payante. Mais une telle stratégie n’a de sens que si nous parvenons à nous retrouver tous autour d’un même projet. La réussite de l’alchimie est à ce prix. Si ce rassemblement ne vise qu’à s’opposer à la gauche, il n’aura pas la même efficacité.

Avez-vous été informé du rapprochement de l’UMP opéré par Villiers et Nihous ?

Nicolas Sarkozy a évoqué cette perspective après les élections européennes. Et Xavier Bertrand nous en a touché un mot fin juillet. Il nous avait dit, à Éric Besson et à moi, que Philippe de Villiers nous contacterait pour nous rencontrer, et discuter. Mais il ne l’a pas fait. Il n’a pas cherché à me voir. Je ne l’ai donc pas vu, nous n’avons pas pu en discuter.

Publié sur le site internet du journal La Croix le 13 août 2009
Propos recueillis par Solenn DE ROYER

Bockel : «La Gauche moderne ne doit pas être sectaire»


INTERVIEW - Le président de La Gauche moderne tempère fortement ses critiques sur l'élargissement à droite.

LE FIGARO. - Vous avez estimé, la semaine dernière, que l'ouverture à droite risque de «faire tanguer» la majorité. Êtes-vous toujours aussi critique sur ce sujet ?
Jean-Marie BOCKEL. - Je suis d'accord avec cet élargissement car la ligne politique incarnée par le président reste inchangée. L'élargissement permet de créer une dynamique, comme on l'a vu lors des élections européennes de juin.

Pourquoi alors avoir réagi si vivement à l'entrée du MPF et de Chasse Pêche Nature et Traditions dans le comité de la majorité ?
Mes relations avec Xavier Bertrand et Jean-Claude Gaudin ont toujours été constructives. Nous devons continuer à travailler de manière positive en réfléchissant à une plate-forme dans laquelle chacune des composantes de la majorité pourra se retrouver. En revanche, ce serait une erreur de n'être que dans une démarche anti-PS.

Philippe de Villiers vous a-t-il finalement contacté ?
Je n'ai reçu aucun appel de lui.

Les adhérents de La Gauche moderne ont-ils réagi à cet élargissement ?
Avec 1 500 adhérents, La Gauche moderne n'est encore qu'une petite formation. Mais j'ai tout de même eu des retours assez nombreux et plutôt inquiets de quelques-uns. J'ai envie de leur dire : acceptons cet élargissement, ne soyons pas sectaires ! En revanche, soyons présents, exigeants et convaincants dans le débat. Après tout, lorsque nous sommes entrés dans la majorité, nous n'avons pas eu à subir de sectarisme.

Jean-Claude Gaudin vous invitait hier dans les colonnes du Figaro à faire quelques concessions. Que lui répondez-vous ?
Je suis tout à fait d'accord avec Jean-Claude Gaudin. Si La Gauche moderne a pu obtenir l'élection de deux députés à Strasbourg, c'est grâce à la majorité. Et si la majorité a pu réaliser d'aussi bons scores, c'est aussi grâce à ses alliés. N'oublions pas que pour les déçus du PS qui hésitent à voter UMP, La Gauche moderne est un « permis de voter » pour la majorité présidentielle. L'alliance est donc gagnant gagnant de part et d'autre.

Christine Boutin réclame 40 élus aux régionales de 2010 pour son Parti chrétien-démocrate. Que demande La Gauche moderne ?
Pour les européennes, nous n'avions pas demandé de places éligibles. Nous souhaitions seulement être présents sur toutes les listes et obtenir ici ou là des places de bascule. Cette stratégie a bien fonctionné puisque nous avons finalement envoyé deux de nos candidats au Parlement de Strasbourg. Aux régionales, je souhaiterais que La Gauche moderne soit présente à différentes places, éligibles et non éligibles sur l'ensemble des listes. Mais je ne demanderai pas un nombre de places comme Christine Boutin.

Comment se sont passés vos deux premiers mois de secrétaire d'État à la Justice ?
J'ai vécu quinze mois de bonheur à la Défense et aux Anciens Combattants. Quand j'ai été nommé Place Vendôme, il m'a fallu trouver mes marques. Je pensais avoir des attributions que je n'ai finalement pas eues. Je fais avec beaucoup de plaisir ce que ma ministre de tutelle me demande de faire, et je compte être présent sur tous les sujets car je n'ai pas d'attributions limitatives.

Article paru dans le Figaro du 20 août 2009

mercredi 12 août 2009

Une enveloppe exceptionnelle de dix millions d’euros pour les quartiers prioritaires

Face à l’aggravation du taux de chômage dans les ZUS (zones urbaines sensibles), Le secrétaire d’état chargé de la politique de la ville a obtenu de l’Agence de Cohésion Sociale et de l’Egalité des Chances (Acsè) une somme, en faveur de l’emploi des jeunes dans les quartiers prioritaires. Cette enveloppe exceptionnelle doit être « exclusivement affectées à quatre catégories d’actions :

- l’insertion par l’activité économique
- l’accompagnement vers l’emploi et le soutien au parrainage
- le financement des aides à la formation et à la mobilité

Les représentants de l’Etat, sont également invités en fonction des besoins, à « faciliter la mise en place de parcours de formation et de formations pour les jeunes de quartiers dans les secteurs professionnels en développement tels que les services à la personne, les métiers de la petites enfance et l’accueil aux personnes âgées et handicapées ;


Circulaire du 29 juin 2009